Le Tesla Model Y Propulsion, référence incontournable sur le marché des véhicules électriques, allie performance et durabilité. Ce SUV compact, leader dans sa catégorie, est reconnu pour son autonomie impressionnante, offrant une liberté de conduite sans pareil. Avec sa technologie avancée et son design élégant, le Model Y Propulsion se distingue par ses caractéristiques de haut niveau, notamment son confort, sa sécurité et sa capacité de chargement. Mais qu’en est-il de son autonomie ? Découvrez sans plus attendre les résultats.
Le Tesla Model Y Propulsion est doté d'une batterie LFP (lithium fer phosphate) qui dispose d'une capacité brute de 60 kWh et d'une capacité utile de 57,5 kWh. Ces cellules de forme prismatique sont désormais le produit de BYD, bien que CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited), le géant chinois spécialisé dans la fabrication de batteries lithium-ion, ait longtemps été leur fournisseur.
Le pack de batteries se trouve sous le plancher du véhicule et se compose de 106 cellules réparties en quatre modules. C'est une disposition qui contribue à la stabilité du véhicule tout en optimisant l'espace intérieur.
Le SUV 100% électrique du constructeur Californien dispose d'une autonomie de 455 km homologué selon le cycle mixte WLTP (World wild harmonised Light vehicle Test Procedure). Cela correspond à une consommation maitrisée de 15,7 kWh aux 100 km. Disons le tout de suite, le Model Y se classe parmi les grands SUV les plus efficients du marché. Très peu d'autres modèles arrivent à tenir la comparaison. Citons entre autres le Skoda Enyaq, le Mercedes EQA ou encore le Toyota bZ4X.
Néanmoins, ces données sont le résultat de tests opérés en laboratoire sur des bancs d'essai ne prenant pas en compte certains paramètres comme la topographie ou encore des conditions climatiques dégradées.
Alors quelle est l'autonomie réelle que le Model Y Propulsion peut nous offrir ?
Lorsque les conditions de conduite sont idéales, notamment lorsque la température est située entre 10 et 30 degrés Celsius, les performances observées sont légèrement inférieures à celles déterminées par le protocole WLTP.
Dans un régime de conduite combiné, qui intègre à parts égales des parcours urbains et des trajets sur autoroute, le Model Y est capable de parcourir une distance de 395 kilomètres. Ceci correspond à une consommation énergétique de 14,6 kWh pour chaque 100 kilomètres accomplis. En comparant ces chiffres aux résultats des tests standardisés WLTP, effectués en laboratoire dans des conditions similaires, on observe une légère divergence. En pratique, l'autonomie réelle du véhicule se trouve être inférieure de 13% à celle mesurée lors des essais WLTP.
Sur les tronçons d'autoroute, les véhicules électriques ont tendance à avoir une consommation d'énergie plus élevée, ce qui entraîne une diminution notable de leur autonomie. Deux facteurs principaux en sont à l'origine. Tout d'abord, il y a la résistance à l'air, qui croît proportionnellement à la vitesse. Cette résistance demande un surplus d'énergie pour maintenir le véhicule à une vitesse constante, ce qui sollicite davantage la batterie. Ensuite, le freinage régénératif, qui permet de récupérer de l'énergie lors des phases de ralentissement ou d'arrêt en milieu urbain, est beaucoup moins sollicité sur autoroute. En effet, sur ces voies rapides, les occasions de freinage sont bien moins fréquentes, ce qui limite la possibilité de recharger la batterie grâce à ce système.
Compte tenu de ces contraintes, le Model Y Propulsion ne fait pas de miracle. Malgré un profil aérodynamique plutôt bon illustré par un coefficient de trainée de 0,23 et un Scx (coefficient de trainée multiplié par la surface frontale) de 0,55, son autonomie passe à 320 km sur une seule charge et ceci en considérant une vitesse moyenne de 110 km/h. Cela équivaut à une consommation de 18 kWh / 100 km.
Outre l'autonomie, le Model Y Propulsion dévoile toutes ses qualités sur voies rapides et autoroute. offre une expérience de conduite plaisante, caractérisée par un confort routier appréciable et un large éventail d'aides à la conduite de série, y compris un régulateur de vitesse adaptatif. Cependant, un léger inconvénient se manifeste sous forme de bruits aérodynamiques qui s'intensifient avec la vitesse, ce qui est particulièrement perceptible sur autoroute. Malgré ce petit désagrément, la compacte se révèle tout à fait appropriée pour les voyages de longue distance.
Avec sa prise Combo CCS intégrée, le Model Y Propulsion peut recharger jusqu'à une puissance maximale de 170 kW en courant continu. Une pause de 25 minutes sera suffisante pour passer de 10 à 80% d'état de charge. Entre deux bornes, l'autonomie disponible sera donc de 224 km.
Dans des circonstances moins idéales, les véhicules électriques peuvent subir une baisse d'efficacité et, par conséquent, d'autonomie. C'est particulièrement le cas lorsque le mercure chute en dessous du point de congélation. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce phénomène. Premièrement, les caractéristiques chimiques des batteries lithium-ion sont affectées par le froid, ce qui peut entraver leur performance. Deuxièmement, l'efficacité du freinage régénératif, qui permet de récupérer de l'énergie lors des phases de ralentissement ou d'arrêt, peut être réduite dans ces conditions. Troisièmement, l'utilisation du système de chauffage de la voiture peut également consommer une part significative de l'énergie de la batterie. Enfin, une densité d'air plus élevée due au froid peut rendre la conduite plus énergivore.
Lorsqu'on se déplace principalement en milieu urbain, on remarque que l'autonomie de la Tesla Model Y Propulsion s'effrite, ne culminant plus qu'à 330 km. Cette dégringolade représente une chute d'à peu près 34% par rapport à ce qu'on pourrait espérer dans des conditions optimales. Ce phénomène se vérifie au compteur avec une forte hausse de la consommation énergétique : on passe de 11,5 kWh à 17,4 kWh pour chaque 100 km parcourus. Comme précisé auparavant, la voiture doit dépenser plus d'énergie, surtout lors des premiers kilomètres parcourus à froid.
D'où l'importance de bien préchauffer l'habitacle et la batterie pendant que le véhicule est encore branché à une source d'énergie. Cela permet d'économiser l'énergie emmagasinée dans la batterie et d'optimiser ainsi l'autonomie.
Par ailleurs, il est bon de noter que l'efficacité du freinage régénératif se dégrade de manière significative quand le mercure commence à chuter. Cette réalité est d'autant plus frappante sur les batteries LFP qui perdent en efficacité dès que les températures tombent sous la barre des 10 degrés.
Ce constat peut sembler déroutant pour les conducteurs qui ont rapidement adopté la conduite à une seule pédale. Il est donc essentiel de se rappeler que le froid affecte la performance de la batterie et que les mesures appropriées doivent être prises pour maximiser l'autonomie du véhicule.
Lorsqu'on évolue sur un parcours mixte, qui combine différentes conditions de conduite, on assiste à une réduction de l'autonomie de l'ordre de 26%. En condition hivernale, le SUV électrique est donc capable de franchir une distance de 290 km sur une unique recharge.
Il faut noter que la consommation énergétique s'ajuste en conséquence, atteignant environ 19,8 kWh pour chaque 100 km effectués.
Ces informations mettent en lumière l'impact des conditions de conduite sur l'autonomie d'un véhicule électrique. En effet, un parcours mixte, mariant des moments de conduite en ville et sur autoroute, sollicite davantage la batterie.
Lorsqu'il s'agit de circuler sur des voies rapides, le Tesla Model Y Propulsion affiche une autonomie de 245 km. C'est une baisse d'environ 23% par rapport à une conduite sur autoroute dans des conditions idéales. Dans ce contexte, la consommation atteint près de 23,5 kWh pour chaque 100 km parcourus.
Il est intéressant de noter que l'écart par rapport à la conduite sur autoroute dans des conditions favorables est moins marqué que pour les autres types de trajets. Pourquoi cela ? Il s'avère que le freinage régénératif, un élément clé de l'efficacité énergétique des véhicules électriques, joue un rôle moins central sur ce type de parcours.
En effet, le freinage régénératif est surtout efficace dans les situations où le véhicule doit souvent ralentir ou s'arrêter, comme en ville. Sur les voies rapides, où la vitesse est plus constante, ce système est moins sollicité, ce qui a pour effet de réduire l'autonomie du véhicule.
Conditions idéales | Conditions défavorables | |
Parcours urbain | 500 km | 330 km |
Parcours mixte | 395 km | 290 km |
Parcours autoroute / voies rapides | 320 km | 245 km |
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